Collection: Bruno Ribeiro

La polydactylie, chez l’être humain, désigne la présence de plus de cinq doigts ou orteils sur chaque membre. C’est aussi l’un des signes distinctifs ou anomalies qui permet de révéler

qu’une image a été générée par un programme d’Intelligence Artificielle. A partir de ce punctum involontaire de l’I.A., Bruno Ribeiro s’empare du sujet et se questionne: Est-il l’artiste ou l’assistant ? Quelle est la place de la technologie dans sa pratique ? Influence, inspiration ou simple outil ?

Plusieurs pistes de réponses sont ainsi développées à partir d’un élément constitutif de notre humanité : la main. Vecteur d’émotion et d’expression, présente dans l’histoire de l’art depuis la Préhistoire, elle reste la partie du corps la plus difficile à représenter, même pour un programme informatique. Dans l’oeuvre « Rabbithole », Les images sont créées à partir de détails de main issus de peintures existantes et réinterprétées en animation par Stable Diffusion, un programme de génération visuelle utilisant l’intelligence artificielle. Le visiteur se retrouve alors dans un vortex visuel à travers “une” histoire de la représentation de la main à travers les âges.

« La main », sculpture en silicone, indique la présence de l’artiste mais aussi de son rapport à la technologie. Entre inspiration et influence, la technologie devient ici chair dans cet autoportrait à 6 doigts.

L’artificiel contamine littéralement le réel et interroge davantage l’interfaçage entre l’homme et la machine

Aucun produit trouvé
Utiliser moins de filtres ou tout supprimer