Collection: Marc-Antoine Decavele
Marc-Antoine Decavèle est né en 1981. Diplômé des Beaux-Arts de Paris en 2005, il a suiviparallèlement des cours de littérature au Collège de France.Sa peinture a cette fragilité qu’elle exige le regard. La matière n’est pas là pour produire laprécision d’un état particulier, mais pour produire l’indétermination d’un état. Par ce biais,son travail tente de mêler matière et acuité, de faire se renouer l’intelligence et le sensible.On se retrouve au cœur du visible, quelque chose entre éclaircir et glisser.Il peint au pistolet basse pression, pour que le visible soit constitué par une accumulation depoints. La basse pression permet à la pulvérisation d’être imparfaite, et par là d’engager levisible dans une certaine instabilité.
La manducation de la parole :Cet ensemble, dont le nom est le titre d’un livre de Marcel Jousse, cherche à convierl’anthropologie pour envisager l’abstraction. Cela se traduit par de nombreuses répétitions,au même endroit, du geste de tracer. Cette répétition, invisible, comme le témoin de ce quianthropologiquement, par le geste de mâcher, de répéter, lie l’abstraction au corps. Par cebiais, l’abstraction semble convier le langage, et ouvrir la mémoire à son organicité.
Pour Malévitch :L’artiste décrit ainsi l’intention de cette recherche :« Cet ensemble essaie d’investir la lecture que je fais du geste global de l’œuvre deMalévitch, c’est-à-dire la confusion, dans un même état pictural, entre l’abstraction, lafigure, l’icône et l’image. »
« La jeune création de Marc-Antoine Decavèle a toute licéité de présenter sa série pourMalévitchIl est du pays d’Yves KleinLe bleu decavèlien cependant ne voile pas l’invisibleIl travaille l’indétermination du visibleJeu essentiellement, suprêmement pictural, entre présence et absenceLe coin du bûcheron qui fend le monde figuratifApparitions de luminosités mystérieusesDissolution du réel réaliste dans le réel réelTableaux interpellant le regard et la myriade d’informulés en nous… »Jean-Claude Marcadé.
La manducation de la parole :Cet ensemble, dont le nom est le titre d’un livre de Marcel Jousse, cherche à convierl’anthropologie pour envisager l’abstraction. Cela se traduit par de nombreuses répétitions,au même endroit, du geste de tracer. Cette répétition, invisible, comme le témoin de ce quianthropologiquement, par le geste de mâcher, de répéter, lie l’abstraction au corps. Par cebiais, l’abstraction semble convier le langage, et ouvrir la mémoire à son organicité.
Pour Malévitch :L’artiste décrit ainsi l’intention de cette recherche :« Cet ensemble essaie d’investir la lecture que je fais du geste global de l’œuvre deMalévitch, c’est-à-dire la confusion, dans un même état pictural, entre l’abstraction, lafigure, l’icône et l’image. »
« La jeune création de Marc-Antoine Decavèle a toute licéité de présenter sa série pourMalévitchIl est du pays d’Yves KleinLe bleu decavèlien cependant ne voile pas l’invisibleIl travaille l’indétermination du visibleJeu essentiellement, suprêmement pictural, entre présence et absenceLe coin du bûcheron qui fend le monde figuratifApparitions de luminosités mystérieusesDissolution du réel réaliste dans le réel réelTableaux interpellant le regard et la myriade d’informulés en nous… »Jean-Claude Marcadé.